Architecture

De l’orthogonalité

Lever les yeux au ciel.

Découvrir les reflets de la jungle urbaine qui se reflètent sur des parois de verre trop propres.

Jouer de la lumière qui s’échappent dans les trop vides d’un ciel inatteignable.

Chercher dans l’enchevêtrement rigide des verticales un horizon apaisant.

J’ai une fierté en moi bien ancrée.
Celle de vivre mes jours à vos côtés.

L’horizon dégagé, ma route tracée.

Dans les farandoles de rires éclatés,
J’ai des sentiments bien ancrés.
Sur la terre mes pieds bien posés.

A qui ouïe dire ce carré secret.

Tic Tac

Temples du passé que l’on croyait oubliés,
Introduits dans l’histoire par de nobles architectes,
Caprices de rois qui jadis, gouvernaient.

Traces d’un hier à jamais révolu.
Abîmés par le temps et tempêtes de sable,
Chapitres oubliés qui jamais ne reviendront.

Ce sont les choses qui changent. Les textures de nos mots qui marquent de leur grain le rythme de ce qui change. A mots plats, sans injonction, sans volonté, c’est sans rythme que rien ne change. Ce sont les choses qui changent, avec nos mots, car nous leur offrons la texture de ce que nous rêvons. Ce sont les choses qui changent, à l’écume de nos mots.

La texture des mots, les mots vides, les mots qui mentent, les mots lisses, les mots beaux, les mots porteurs d’espoirs. Ce sont les mots qui changent, qui font changer les choses. Il nous faut plus de mots, de texture, pour plus d’espace et de justesse.

Tous droits réservés © Lorris Germann 2020